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Unveiling the Mysteries of the Black-Bellied Pangolin

By 9th February 2019January 7th, 2020No Comments

Written by Mathieu Assovi and Matt Shirley of Project Mecistops

 

We find ourselves in the flooded forests of the Tanoé-Ehy Swamp Forest community reserve (FMTE, Ivory Coast, November 2018) trying to capture and tag for the first time ever the elusive black-bellied pangolin (Phataginus tetradactyla). No method has yet been conceived to survey or study this rare and discrete species. We navigate the rivers by kayak or walk very slowly in the hope of meeting pangolins. We are confident we will find them after confirming its presence during our prospecting mission when we found two individuals in four days of searching. But this time, after three days of search without conclusive results, we start to doubt.

The first half day of the fourth day passed just like the previous days, but with increasing despair. After a lunch of rice and sardines, we go out again on the river and under the burning African sun. Finally, early in the afternoon, we meet a black-bellied pangolin – very high in a dead Raphia palm. After a little victory dance in the kayak, we disembark and wade to his tree. Our team squirrel – Konan, our village guide, affectionately named for his climbing abilities – goes up for the capture. We proceed to assess her health, morphometrics, and collect samples for analysis.  We tag her, affixing on her scales a VHF radio and a light and temperature datalogger. The excitement of the team at tagging for the first time ever an individual of this threatened species is palpable! Especially when we see our young lady leave and go back up her tree without worries.

Surveys continued on the same river, searching for more individuals to tag. However, three weeks of unrelenting work passed without further encounters.  Unthwarted, and buoyed by our passion for pangolin conservation, we carried on. Our luck returned at the beginning of the fourth week when we found a new river to explore.  Along this river, which is less affected by human activities, we were excited to find several new individuals and are proud to announce that we have five black-bellied pangolins tagged to date.

It’s a good start to the project and a very happy end of 2018! We take this opportunity to share our joy with our donors (Pangolin Consortium, Fresno Chaffee Zoo, Holohil, American Society of Mammologists, and the Chicago Zoological Society) and thank them for their financial support, which allows us to conduct research on this species. Our combined actions will make it possible to conserve pangolins in West Africa!

 

Dévoilement des Mystères du Pangolin à Long Queue

On se trouve dans les forêts inondées à la For­êt des Marais Tanoé-Ehy (FMTE, Côte d’Ivoire) en novembre 2018 pour essayer de capturer et baguer pour la premiere fois jamais les individus du pangolin a longue queue (Phataginus tetradactyla). Pour cette espèce rare et discrète, aucune méthode n’a été décrite à ce jour pour son échantillonnage. Cependant, nous naviguons sur les rivières en kayak ou marchons très doucement dans l’espoir de rencontrer des pangolins. Nous avons une grande confiance de trouver plusieurs individus de cette espèce au cours de cette mission, vu que sa présence a été confirmée lors de notre dernière mission de prospection quand nous avons trouvé deux individus en quatre jours de prospection. Mais, cette fois, après trois jours de prospection sans résultats concluants, nous sommes déprimés.

La première demi-journée du quatrième jour de prospection est comme les autres mais avec plus de désespoir. Après un déjeuner de riz et sardines, nous sortons encore sur la rivière et sous le soleil africain brûlant. Finalement, en début d’après-midi, nous rencontrons un pangolin a longue queue – très haut dans un Raphia mort. Après un petit dance de victoire dans le kayak, nous débarquons et pataugeons à son arbre.  Le écureuil de notre équipe – notre guide du village Konan – grimpe en hauteur pour le capturer.  Nous procédons de collecter les données relatives à sa nutrition, la morphométrie, et sa santé. Nous le baguons et fixons sur ses écailles un enregistreur de lumière et de température. Nous éprouvons une vive émotion de baguer pour la première fois un individu de cette espèce menace, jamais bagué.  Surtout quand on voit notre jeune damoiselle partir et remonter sur son arbre sans soucis.

Les prospections ont continué sur la même rivière en vue de baguer plusieurs individus. Cependant, trois semaines de travail sans relâche se sont écoulées sans que nous ayons l’occasions de rencontrer d’autres individus. Les recherches étaient plus encouragées par la passion que nous avons pour la recherche et surtout par notre détermination à atteindre nos objectifs qui se résument par la production de données pour la conservation des pangolins. Malgré cela, après trois semaines encore sans observations des pangolins, nous étions encore déprimés. Mais, notre chance est revenu au début de la quatrième semaine, quand nous avons trouvé un nouveau rivière a prospecter,  Le long de cette rivière, qui est moins touché par les activités humains, nous avons été animés d’une grande joie lorsque nous avons rencontré plusieurs individus. Nous sommes bien heureux et fières d’affirmer que nous avons à ce jour cinq individus de Phataginus tetradactyla bagués.

C’est un bon début du projet et un très heureux fin de l’année 2018 !  Nous profitons de cette occasion pour partager notre joie avec nos bailleurs (Pangolin Consortium, Fresno Chaffee Zoo, Holohil, American Society of Mammologists, and the Chicago Zoological Society) et les remercier pour leur soutien financier. Leurs actions nous permettent de conduire les recherches sur cette espèce. Nos actions conjuguées permettrons de la conserver.